Son parcours

Née en Polynésie en 1970, Patricia s’est essayée à plusieurs techniques picturales depuis une vingtaine d’années, intensifiant au fur et à mesure sa cadence de production pour trouver naturellement sa voie.

Pour apprendre les bases de la technique, elle s’est formée pendant plusieurs années au Conservatoire Artistique de la Polynésie française (CAPF). Par le biais d’une professeure, elle a eu l’occasion de rencontrer Hervé FAY, peintre reconnu en Polynésie et enseignant de l’époque au Centre des Métiers d’Arts de la Polynésie française (CMAPF). Au fils de leurs échanges, il l’a prise « sous son aile » et l’a guidée avec rigueur tout en lui laissant une grande liberté dans ses recherches.

Ses influences

Si elle a beaucoup d’admiration pour de nombreux peintres et sculpteurs (Picasso, Miro, Klee, Matisse, Kalho, Pollock, Rothko, Malevich, De Staël, Modigliani, Hopper, Turner, Giacometti, Calder) découverts dans des musées lors de voyages toujours guidés par l’art, à Paris, Los Angeles, San Francisco, Palm Springs, ses inspirations sont diverses. Elle puise dans ses souvenirs, ses pensées intérieures, la nature luxuriante omniprésente en Polynésie… en recherche perpétuelle d’une écriture personnelle. Comme une culture rien qu’à soi qui se matérialiserait nuit après nuit, par la couleur et les formes, en relief, déchirées, dessus-dessous, s’entrelaçant…

Ses origines et sa vie en Polynésie la conduisent naturellement vers le symbolisme et la sémantique issus du tatouage pratiqué dans le triangle polynésien, et démontre une attirance manifeste encore plus prononcée pour les pétroglyphes que l’on trouve gravés sur la pierre noire basaltique des vallées des îles hautes, et particulièrement aux îles Marquises. Ces symboles, antérieurs au tatouage, très bruts, presque « minimalistes ». Enfin, elle exprime également une grande fascination pour une peinture ancestrale « pointilliste » avant l’heure, celle du peuple aborigène.

Sa pratique

Vivant comme artiste indépendante sur les hauteurs de Mahinarama à Tahiti, elle travaille la nuit à la lueur des bougies, installées sous des angles différents pour obtenir des ombres qui seront utilisées pour créer cet univers qui caractérise ses œuvres, plongées dans un imaginaire abstrait.

Elle travaille aussi à l’encre de Chine noire et colorée sur des formats plus petits, papiers épais à grain de type Canson. Ces encres peuvent servir ponctuellement d’esquisses et de recherches pour des grands formats et sessions « peinture » nocturnes.

Depuis deux ans environ, sa peinture a pris une direction plus spécifique. Elle prend plaisir à travailler plus fréquemment sur de grands formats. Ces grandes surfaces se prêtent bien à ce qu’elle peint, à son univers.

Patricia sera ravie de vous faire découvrir son atelier, contactez-la !