Né en France en 1984, HTJ arrive à Tahiti en 1987 à l’âge de 2 ans et demi. Il effectue tout son cursus scolaire en Polynésie française. C’est au moment de l’adolescence que la personnalité de l’artiste se révèle peu à peu, son univers est baigné par le surf et le skateboard dont il s’inspire. En effet, ses premiers supports de création seront les planches; celles qu’il utilise ou celles qu’il emprunte à ses amis.
Ceci marquera le début de sa carrière artistique.

Puis, au fil du temps, les supports deviennent de plus en plus variés : planches de bois, toiles, voitures… puis les murs. HTJ fait partie des premiers graffeurs tahitiens à la fin des années 90. Les sources d’inspiration du jeune artiste sont déjà très variées, la culture polynésienne en premier lieu, l’imagerie surfwear, la musique rock’n’roll, punk, métal et le graffiti. Tous ces éléments donneront rapidement une touche singulière et éclectique au style de l’artiste.

En 2002, il prend la décision de partir en France suivre un cursus artistique. Il intégrera une école supérieure de graphisme et communication visuelle pendant 5 ans.
Mais chaque été, très attaché à son île, il revient à Tahiti se ressourcer. Il en profite pour faire des stages dans les différentes sociétés de communication du territoire.

En 2007, diplôme en poche, il revient définitivement exercer son métier de graphiste qu’il pratique au sein d’agences de communication locale. Cependant, pendant tout ce temps, il n’arrête pas pour autant de produire des œuvres, peindre, dessiner. Ses premières productions personnelles sont exposées pour la première fois à la maison de la culture de Polynésie française en 2008. Puis, il intégrera la galerie Winkler l’année suivante.

Depuis 2014, HTJ est graphiste “freelance” et crée des identités visuelles et autres outils de communications pour diverses sociétés polynésiennes. Il travaille également de plus en plus à la création d’œuvres personnelles, de sculptures, peintures et fresques murales commandées ou de sa propre initiative.

Artiste reconnu du paysage polynésien il est le président du Hamani Lab. Néanmoins, ce jeune artiste a de l’ambition et souhaite faire découvrir son travail à l’étranger, réaliser des fresques murales lors de festivals de street-art et pouvoir exposer et participer des salons d’art contemporain.

Ceci est son objectif pour les prochaines années à venir.